Yuck – Glow & Behold – Faux espoir indie pop

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Yuck est l’un des parfaits reflets du renouveau indie pop des années 2010. Le quatuor désormais trio est de retour avec un deuxième album qui aurait pu sortir au milieu des années 90 entre les Boo Radleys et Teenage Fanclub… en plus plat.

L’album commence par un long instrumental qui veut nous faire comprendre que le chanteur d’origine est bel et bien parti. Quelques cuivres… Pas très convaincant. Pourtant dès Out of Time, on comprend que Yuck a pris une nouvelle direction. Son plus limpide, chanson agréable, balade pop tranquille qu’on prend plaisir à écouter mais qui paraîtra un peu insipide et proprette aux yeux des plus exigeants dont nous faisons partie. On en retrouve d’ailleurs plusieurs comme ça sur l’album : Memorial Friends ou Somewhere par exemple.
Heureusement, l’album ne se limite pas à ça et va puiser dans son ADN plus noisy qui nous avait tant séduit sur le premier album. Middle Sea pourrait s’apparenter à un morceau de Ride qui aurait piqué les cuivres des Boo Radleys alors que Rebirth arbore de fiers riffs dream pop que l’on aurait pu trouver chez The Depreciation Guild, le side project du batteur des Pains of Being Pure At Heart. On trouve en fin d’album d’autres réjouissances pop comme How Does It Feel, tout droit sorti de chez Noel Gallagher ou la balade Glow &  Behold qui rappelle à s’y méprendre les écossais de Teenage Fanclub. De bonnes références qui n’annoncent cependant rien d’une renaissance. Quelques écoutes et puis s’en va…

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