Revue de concert : The Whitest Boy Alive, La Cigale le 4/12/2009

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The Whitest Boy Alive est un des groupes de musique électronique les plus frais du moment. Chez ce quatuor berlino-norvégien, point de programmation pour faire danser, tout est fait sans artifice avec une guitare, une basse, une batterie, et quand même un synthé.  Le groupe était de passage à Paris pour un concert enflammé à La Cigale.

The Whitest Boy Alive à guichets fermés

Dès l’arrivée sur place, le ton était donné : concert complet, les places se revendaient jusqu’à 80 euros au marché noir ! Plutôt étonnant pour ce groupe assez méconnu du grand public. On entre donc dans une Cigale pleine à craquer et conquise d’avance. Coup de bol en plus, on est vendredi, la semaine est terminée, l’enthousiasme est là, l’excitation monte, les gens n’attendent qu’une chose : se tortiller sur les rythmes dansants de nos compères berlinois et la guitare de l’ami venu du froid norvégien : Erlend Øye.

Musique électronique sans programmation

Erlend Øye est avant tout connu comme membre de Kings Of Convenience, duo pop norvégien aux douces chansons folk raffinées. Côté groupe norvégien, le grand public retiendra plutôt  Röyksopp, combo électro-house révélé par une publicité pour Tiscali avec qui Erlend Øye a collaboré sur plusieurs titres. Parallèlement, Erlend Øye monte un projet avec ses amis berlinois, qui devient vite un groupe à  part entière dont la particularité est de faire de la musique électronique sans aucune programmation.

Gymnastes chinois

Sur album, The Whitest Boy Alive a déjà la fâcheuse tendance à vouloir nous faire danser tant ses rythmes électro couplés à une basse survitaminée sont vecteurs de bonne humeur et enthousiasme évidents. Vendredi, le quatuor a véritablement enflammé La Cigale avec un set résolument dansant. C’est simple, tout le monde était debout à danser et se tortiller tellement naturellement… Le groupe était particulièrement en forme, communicatif, drôle et enjoué proposant un set allant puiser dans leurs deux albums, pour finir sur scène en pyramide tels des gymnastes chinois !

Un vrai bonheur auquel La Cigale n’est pas étranger : taille idéale et charme à l’italienne ne font que conférer aux bons concerts une dimension à part, pas forcément celle d’un moment historique, mais simplement la sensation d’avoir passé un excellent moment.

http://www.myspace.com/thewhitestboyalive

http://itunes.apple.com/fr/artist/the-whitest-boy-alive/id157617029

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