Duo danois qui ne fait pas beaucoup parler de lui, les Raveonettes n’en sont pas moins prolifiques. Observator, leur sixième album en dix ans d’existence est fidèle à la recette d’origine : des guitares noisy, des voix planantes et de la reverb. Et pourtant, la saveur reste intacte.
Un album des Raveonettes c’est un peu comme les Dandy Warhols : on en n’attend pas énormément mais on est quand même impatient, et au final ça donne un résultat en dents de scie… sauf qu’on est rarement déçus (contrairement aux Dandy Warhols). On avait déjà bien apprécié leur album de l’année dernière, Raven In The Grave, lire ici)
Observator suit parfaitement cette tendance avec 9 morceaux à la teneur inégale, mais pourtant très accrocheurs. L’album commence en douceur, sans batterie, mais sur un mélange de piano et guitares noisy du meilleur goût. Le piano est d’ailleurs beaucoup plus présent tout au long de l’album, souvent délicat.
Certains titres retiennent plus l’attention, comme Downtown (avec son intro à la Mersey Paradise des Stone Roses), Till The End ou She Owns The Streets, balade évidente. Les autres morceaux sont toutefois moins en retrait que sur les albums précédents, ce qui fait de Observator l’un des plus réguliers des Raveonettes. Évidemment, c’est un coup de cœur.