Treizième album studio pour les Charlatans ! Nos chouchous de Manchester continuent leur route à travers les déboires, et en sortent même grandis. Chronique.
Maturité évidente
Les Charlatans font preuve d’une maturité évidente. Ce Different Days prouve la capacité du groupe à capitaliser sur ses acquis sans pour autant stagner. Et c’est vraiment le sentiment global qui ressort de l’album. A l’image d’un Tim Burgess qui semble totalement épanoui (il a arrêté les drogues et l’alcool, fait de la méditation transcendantale) mais qui a gardé une curiosité à toute épreuve. Nous voilà ainsi baladé entre douceurs (Hey Sunrise, Spinning Out en duo avec Paul Weller), single rock (Plastic Machinery), sons baggy caractéristiques des Charlatans (Not Forgotten, Let’s Go Together) et hymnes dansants façon Madchester (There Will Be Chances, Over Again)
Dosage parfait
Au global, on sent vraiment la patte des Charlatans avec un clavier toujours présent (sous différentes formes, et très « Charlatans des 90’s » sur Over Again), et quelques refrains entraînants qui respirent la bonne humeur (The Same House), bien loin des déboires du groupes.
La production est délicate, le dosage acoustique/électrique est parfaitement ajusté. Un peu l’inverse des productions de Johnny Marr qui vient prêter sa guitare sur quelques morceaux, dont le single Plastic Machinery, d’une fluidité évidente. Sans doute leur meilleur album depuis quelques années.
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