Alors que le tout Paris se hâtait lundi soir à la Flèche d’Or pour (espérer) voir Pete Doherty, quelques happy-few découvraient lors d’un showcase privé Rox , jeune révélation pop/soul à suivre de près en 2010.
Contenus de la page
Soul Trade ?
Une chanteuse soul chez Rough Trade ? Plutôt étrange pour un label qui a signé quelques belles pointures du rock comme les Strokes ou les Babyshambles (pour ne citer qu’eux). A 21 ans, Rox vient apporter un souffle nouveau sur ces signatures plus réputées pour leurs guitares que leur son soul/reggae. De reggae, il en est justement question avec Rox, une artiste prometteuse aux multiples influences.
La jeune irano-jamaïcaine, alors gamine, s’inscrit dans une chorale de gospel au sein de laquelle elle découvre ses talents vocaux pourtant inspirés par des voix très différentes, de Lauryn Hill à Portishead en passant par la comédie musicale Chicago. A 18 ans, en 2007, elle se produit dans divers clubs en Angleterre avec une formation jazz acoustique qui mettent la puce à l’oreille à divers directeurs artistiques. C’est finalement Rough Trade qui gagnera la mise.
Memoirs
La sortie de son premier album intitué Mémoirs est prévue avant l’été 2010, en Europe et aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs à cheval entre les deux continents que Rox a concocté ses pépites soul et reggae avec des musiciens expériementés en la matière (si si, ils ont joué avec Bob Marley ou les Skatalites) et un producteur non moins reconnu : Comimissioner Gordon (Lauryn Hill, Damian Marley, KRS One). La gazelle sait s’entourer : elle collabore également avec Al Shux, producteur du tube de Jay-Z, Empire State Of Mind, de bonne augure pour conférer aux compositions de Rox le statut de tubes en devenir.
Une gazelle au Zèbre
Le concert d’hier soir n’a fait que confirmer tous les éléments cités plus haut. Le cadre feutré du Zèbre de Belleville nous a révélé des morceaux frais alliant des influences hip-hop ((Breakfast in Bed), soul (My Baby Left Me) et reggae (avec une reprise de Dreams des Corrs), une excellente présence sur scène et un set parfaitement dosé. Les musiciens sont en place, on sent que le boulot est là, et ça fait plaisir. Rox nous invite à nous rapprocher de la scène pour se tortiller sur Rocksteady, affichant sans complexe une complicité avec ses deux choristes. Elle nous raconte comment sont nés ses morceaux, nous fait découvrir son univers. Elle finira une bonne demie-heure plus tard, le sourire aux lèvres, avant de venir discuter avec le public autour de l’open-bar joyeusement offert (merci à Seb de Beggars).
Le ton est donné : en 2010, la soul moderne fonde ses espoirs sur Rox, on ne s’en plaindra pas.
http://www.myspace.com/roxmusik
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