Playlist indie pop rock indé – Mars 2021

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Et voilà une sélection de titres sortis en mars 2021. 20 titres de rock indé, d’indie pop avec pas mal de découvertes.

On commence la playlist du son très indie pop 90’s, très ambiance britpop voire influence C86. THE RUBY TEARS est un projet de Liverpool/Manchester. Rien que ça suffit à nous faire saliver. En effet, ça sonne très britpop, c’est super fluide et fonctionne parfaitement. REAL NUMBERS viennent du Michigan, mais en tant que groupe signé chez Slumberland Records, et ravivent avec brio les ambiances un peu éthérées de la fameuse cassette C86. Un EP de guitares cristallins très réussi. Les anglais de THE DEATH OF POP reviennent avec un deuxième album qui délaissent le son des guitares parfois shoegaze de leurs précédentes productions au profit d’un son plus orienté sur les synthés. Les mélodies et parties de guitare sont chouette mais j’avoue ne pas avoir été captivé par la production.

KELLY MCFARLING est une songwriter américaine peu connue dans nos contrées et comme il doit y en avoir des centaines outre-atlantique. Il s’agit de son cinquième album qui fleure bon l’indie folk des grands espaces. On reste aux Etats-Unis, cette fois avec les Californiens de TRIPTIDES que l’on connaît bien sur ces pages. Ils ont quitté le label français Requiem Pour un Twister mais restent dans la lignée de pop psyché 60’s très réussie. COOL GHOULS n’est pas très loin, tant géographiquement que musicalement. Les Californiens ont un son un peu plus brut, mais terriblement 60’s et psyché. Le deuxième album de GLORIA, les Français signés chez Howlin Banana Records, est peut-être à mi-chemin entre les deux groupes cités à l’instant. Un régal de pop psyché, féminine cette fois.

La tendance est aussi au rock plus brut, notamment avec les anglais de DO NOTHING aux guitares ciselées sur un post-punk super addictif, notamment avec le flow de son chanteur et la basse groovy. On intensifie un peu la playlist avec LUMER, groupe de Leeds qui fait un sérieuse concurrence à Fontaines DC ou Idles (qu’on retrouve un peu plus loin avec SHARON VAN ETTEN). Entre temps, on a eu le temps de se prendre les français de JP GOULAG en pleine face avec leur garage-punk-noisy qui nous en colle une sévère! Côté noisy, d’autres français aka OLD MOUNTAIN STATION savent également s’y prendre avec un album qui réveille le fantôme de Grandaddy.

On calme un peu le rythme avec GENGAHR, les anglais qui ne cessent d’évoluer, tant dans les compositions que le son. Peut-être un peu maniéré/léché parfois, mais ce single est super efficace. On dirait du Foals apaisé. Retour côté US avec PERSONAL SPACE, un groupe qui rappelle un peu Field Music par ses riffs, ses intonations, sa rythmique. Les parties de guitare sont super intéressantes. Côté rythmique justement, c’est le retour, posthume malheureusement, de TONY ALLEN. Le partenaire d’afro-beat de Fela Kuti sortir son premier album posthume en avril. Rythmiques assurées.

Jolie découverte avec le français (comme son nom ne l’indique pas) GAZ NEWTON. Un album assez power-pop qui rappelle un peu les Fountains of Wayne par moment. Très cool. C’est aussi le retour du groupe de Chicago FRUIT BATS qui sent étonnamment bon le soleil des années 70, avec une guitare acoustique omniprésente et toujours la voix haut perché du chanteur Eric D. Johnson. Les Canadiens de BORN RUFFIANS ne sont pas si loin avec un single chaleureux qui sent bon les vacances.

On finit en douceur avec FULL MOON LITTLE HOUSE, un projet français qui semble avoir beaucoup écouté Radiohead période In Rainbows, mais c’est très bien fait. Il s’agit là d’une première partie qui sera complétée par… une deuxième pour former un album complet. Et bien entendu, la nouvelle balade de TEENAGE FANCLUB et son nouvel album annoncé pour avril. Une valeur sûre de l’indie pop. Et pour clôturer encore plus en douceur, on appréciera le songwriting folk de DAISY DREAMS, groupe international entre Italie, UK et US.

> Merseyside.fr, des playlists mensuelles

2 Commentaires

  1. […] Voilà l’occasion de discuter avec les deux frères pour comprendre comment est né ce nouvel album. Et je ne suis pas déçu, car cet échange est terriblement riche. Cela prouve à nouveau quand on creuse un peu, tout le travail qui peut être mené par un groupe pour faire un album. Album qui sera peut-être écouté distraitement ou balayé par la critique. Imaginez la sensation des artistes qui ont bossé des mois dessus. Mais là n’est pas le débat. Plongez-vous donc dans les innombrables références musicales et cinématographiques de The Death of Pop, deux frères talentueux mais surtout passionnés et terriblement curieux, témoignant d’une culture musicale et cinématographique impressionnante. Vous pouvez aussi retrouver The Death of Pop dans la playlist rock indé de mars 2021. […]

  2. […] The Death of Pop is a london based duo lead by brothers Angus and Oliver James. They just released their third album in March. It’s been nice to learn more about the making of the album and all the influences around. Here is a deep interview with many musical and movies references. You can also find them in the March 2021 indie pop and rock playlist. […]