Chronique de concert : Noel Gallagher’s High Flying Birds au Grand Rex le 6 mars 2012

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Noel Gallagher, accompagné de ses High Flying Birds, était ce soir de retour à Paris après son passage en décembre au Casino de Paris. Sur la scène, rien de très neuf à se mettre sous la dent comparé au concert de décembre, si ce n’est une bonne puissance et plus de rythme, et toujours un grand plaisir à écouter les nouvelles chansons et autres reprises d’Oasis. La source n’est pas tarie.

Noel Gallagher a beau avoir été élu « Godlike Genius » lors des derniers NME Awards (pendant que Beady Eye, le groupe de son frère Liam, était nominé dans la catégorie « pire groupe de l’année » !), il n’a pas changé sa recette en concert. Exhibant son trophée en forme de doigt d’honneur sur un gros ampli Marshall, le mancunien en polo Pretty Green Lacoste a livré un set parfaitement calé, et très électrique.
Comme d’habitude dira-t-on, le concert commence par (It’s Good) To Be Free, tout un symbole pour assumer pleinement sa carrière solo depuis la scission d’Oasis. Le boss d’Oasis enchaînera d’ailleurs plusieurs chansons de son défunt groupe, piochant allègrement dans différentes périodes du groupe : les « derniers » morceaux (Mucky Fingers, The Importance of Being Idle, Little by Little en rappel, véritable hymne électrique fédérateur), les classiques acoustiques revisités en version électrique (Talk Tonight, Half The World Away) et les classiques fondateurs du groupe (Whatever, Supersonic (en version dépouillée) Don’t Look Back In Anger, dernier morceau du concert repris en chœur par un public en transe). Pas de Wonderwall cette fois-ci.

Évidemment, les morceaux de la récente carrière solo de Noel représentent la majeure partie du set, dont l’excellent Everybody’s On The Run, ou AKA… What A Life dont le rendu en live était plutôt réussi, à la limite des beats de l’Hacienda (ok, je m’emballe un peu). Dream On semble déjà faire partie des nouveaux classiques de Noel. Dommage que le batteur n’aie pas su alléger un peu son jeu parfois un peu trop bûcheron. On profitera également de morceaux inédits comme le très punchy Freaky Teeth ou The Good Rebel, face B du single The Death of You And Me également joué ce soir. Un set très en place, avec un public dévoué et toujours enclin à reprendre les tubes à plein poumons, le tout dans une atmosphère très bon enfant dans un Grand Rex plein à craquer au son parfait. Noel a perdu l’arrogance au bénéfice du dialogue et des blagues. Tant mieux. Le Godlike Genius n’a pas volé son titre…

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