Niko Yoko est un groupe parisien qui fait vibrer la pure tradition indie pop comme on l’aime, du Velvet Underground à la vague britpop. Leur premier EP est une vraie réussite.
Ils se décrivent comme « un concentré de tomate, de pop et de rock. Appelez la police. » Quand j’ai reçu ça, j’ai eu un peu peur, je l’avoue. Je me suis dit « merde, des fans de Muse et Coldplay ! » (ce qui est à peu près ce que je déteste !). Mais les mecs me disent qu’ils vont jouer à l’Espace B à Paris, une valeur sûre en terme de programmation indé de qualité. En regardant sur leur bandcamp, je vois une photo du Velvet, une autre de Mai 68, un artwork global qui inspire plutôt confiance. En effet, le Velvet n’est pas loin, et ce Don’t Let It Go est une vraie réjouissance. Oui il y a du Velvet, mais aussi quelques nostalgies qui me sont chères : les Boo Radleys, Elastica, les Lemonheads… :
Someting’s Coming ravivra les fans de twee pop. C’est simple, mais ça passe super bien. Les fans de The Field Mice et autres cassette C86 seront sans doute ravis (les synthés en moins)
Le riff de Just A Bite m’a rappelé celui de Don’t Sit Down Cause I’ve Moved Your Chair des Arctic Monkeys. Avec ensuite une approche plus pop dans un style assez différent des deux autres morceaux. Le potentiel est là !
Pour finir, Man Done renoue plus avec l’esprit C86 décrit plus haut et cette basse entêtante qui vient servir des guitares que j’aurais souhaité un peu plus shoegaze.
On sent bien là un groupe qui débute mais qui a un bon potentiel, des compos qui tiennent carrément la route et que l’on prend plaisir à écouter. Un petit repérage de plus grande ampleur avec une structure qui voudrait les prendre sous son aile leur assurerait sans doute le meilleur.
Niko Yoko sur la toile :
https://nikoyoko.bandcamp.com
https://soundcloud.com/nikoyoko
https://www.facebook.com/nikoyokoband/
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