Meilleurs albums 2011 – de 40 à 31

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4 groupes américains, 4 groupes britanniques, 1 groupe danois et 1 groupe français forment les 10 albums retenus en milieu de classement. Si les années 80 sont présentes dans de nombreux albums, on note également un maintien des groupes « garage » qui assènent leurs larsen sans vergogne ou du tatapoum à nourrir le NME en période de fêtes !


La Californie repique New Order (si c’étaient les seuls !). A commencer par la pochette, plagiat graphique de Power, Corruption And Lies, comment ne pas penser à la bande Sumner/Hook/Morris sur des morceaux comme After The Moment, dans une ambiance électro-dreampop 80’s. A recommander à ceux qui aiment Beach Fossils, Girls Name ou Wild Nothing.


Deuxième album en 2 ans pour le trio de Brooklyn. Dans la lignée du premier opus, The Drums témoignent de leurs influences des années 80 (Joy Division, Cure) dans un univers un peu plus noir et abouti que les guillerettes pop songs du premier album. Un album épuré, à éviter pour ceux qui ne supportent pas les 80’s !


Le disque commence sur Art of Almost comme un album de Radiohead : une basse rotative et entêtante, des bruitages, des guitares étranges et un final électrique digne d’un morceau de dEUS. On pense d’ailleurs souvent à dEUS par la production léchée, les mélodies pop alambiquées (Dawned On Me, Born Alone). Huitième album de la formation, la variété de The Whole Love semble pourtant donner un nouveau départ au groupe de Chicago dont la reconnaissance est amplement méritée.



Du tatapoum comme on aime ! Groupe de filles formé à Portland, Wild Flag est un groupe brut et spontané qui produit un bon rock garage à l’ancienne. Pas de fioritures, les nanas sortent la grosse artillerie pour nous offrir la dose de testostérone féminine de ce classement !


Spectrals, c’est le projet d’un gosse de 21 ans de la Perfide Albion qui nous raconte en 11 titres les relations tumultueuses avec une fille avec une touche désuète des road-trip des années 60 sous le soleil californien. Si le single Get A Grip figure parmi les meilleurs morceaux de l’année 2011, on ne peut malheureusement en dire autant d’un album parfois poussif sur la durée, malgré d’excellents titres (You Don’t Have To Tell Me, les très Strokes Confetti)

Spectrals – Get A Grip from Slumberland Records on Vimeo.


Voici un groupe de Manchester peu connu, plus proche des productions nord-américaines (Arcade Fire notamment) que du berceau anglais qu’est Manchester. Pourtant, le côté shoegaze revient de temps en temps (quel final sur Torn Up In Praise !) avec diverses sonorités pouvant parfois évoquer les Flaming Lips, Vampire Weekend voire Foals (We Can Make It Out).


Duo français formé à Reims, The Shoes a été vite courtisé outre-manche par Mike Skinner de The Streets ou encore Rough Trade pour faire une compilation française. Les 2 membres ont pourtant des goûts musicaux disparates, allant du funk des années 70 au rap français, le tout englué dans des références du rock que sont les Pixies ou Sonic Youth. Après une parenthèse à Bordeaux où ils se font repérer en tant que The Film (vous vous souvenez de Can You Touch Me ?), ils côtoient rapidement la scène reimoise, de The Bewitched Hands à Yuksek. Leur album est le reflet de toutes ces influences, oscillant entre électro, pop et gros sons pour le dancefloor.

THE SHOES – Cover Your Eyes (feat Wave Machines) par theshoesmusik

De la tweepop signée chez Bella Union, label des Cocteau Twins. Pourtant le groupe est passé auparavant par Captured Tracks (Beach Fossils, Craft Spells, Wild Nothing). En découle alors assez logiquement une succession de pop songs classiques et entraînantes, malgré un effet de répétition sur l’ensemble de l’album.


Cet album tient par deux excellents morceaux que j’ai écouté en boucle cette année : Recharge & Revolt et Ignite qui m’a immédiatement fait penser à Sensitive de The Field Mice (et donc aux Pains of Being Pure At Heart !), voire à The Drums. Pour la peine vous avez droit à ces deux morceaux ci-dessous ! D’autres morceaux viennent ça et là parsemer cet album de touches jouissives (Evil Seeds, Forget That You’re Young), ce qui n’est pas le cas de tous les morceaux qui peinent à former un ensemble homogène consistant. Dommage. Malgré tout, on adore le groupe danois qui nous a offert une très belle reprise de I Wanna Be Adored des Stone Roses l’année dernière.


Annoncés par la NME comme le retour du rock à guitare avant même la sortie de leur premier album, The Vaccines étaient LA sensation britannique de ce début 2011. Outre le fait que le guitariste de The Vaccines est le frère du bassiste de The Horrors, le groupe s’est fait remarquer par Alex Krapanos (Franz Ferdinand) ou encore The Maccabees par des titres de rock urgent façon Surfer Blood (Wreckin’ Bar (Ra Ra Ra), If You Wanna) ou aux intonations de Strokes (A Lack Of Understanding, Post Break-Up Sex). Pourquoi seulement 31ème du classement ? Parce que l’album manque de consistance (Wetsuit) ou s’embourbe dans des dédales sonores pas toujours plaisants (Family Friend).

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