Live Report – Comment Ride a mis une claque à toute l’Olympia…

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ride-olympia-2015-frontRide, l’un des groupes phare du mouvement shoegaze, est venu hier sur la scène de l’Olympia pour faire revivre la nostalgie du début des années 90 avant que la vague britpop ne s’empare de l’Angleterre. Flashback de plus de 20 ans pour un concert qui a tenu toutes ses promesses.

Ride fait partie de ces groupes cultes du rock anglais. Ou en tous cas du rock indé shoegaze du début des années 90. Autant dire que c’est très ciblé ! La reformation a été annoncée fin 2014 après la séparation de Beady Eye, groupe de Liam Gallagher au sein duquel officiait Andy Bell, initialement guitariste et membre fondateur de Ride.

Public de quadra, évidemment

Evidemment, on ne va pas se voiler la face, le public représenté en masse est plutôt les quadra qui ont pu voir Ride « à la grande époque », c’est-à-dire avant leur séparation en 1996. Pour les autres, ce sera une première, j’en fais partie.
Début en fanfare sur Leave The All Behind, le titre inaugural du mémorable deuxième album Going Blank Again. Le son monte en puissance au fil du morceau qui annonce la couleur avec ses 10 minutes. On comprend bien (et on est venu pour ça) que c’est principalement sur les parties de guitare que le son de Ride prend toute sa dimension. Certains titres les plus pop comme Twisterella peuvent presque paraître un peu fades par rapport à la puissance sonore déployée sur tous les morceaux. Comme toujours à l’Olympia, le son est impeccable et l’on perçoit bien les « finesses » des différentes parties de guitare de Bell et Gardener, chapeau vissé sur la tête. La voix de Mark Gardener n’a pas bougé en 20 ans et le duo de voix fonctionne encore très bien. Mais vraiment, quel pied sur les dédales sonores que sont Seagull, Paralysed ainsi même que sur des morceaux plus directs comme Taste ou Like A Daydream . Evidemment, le magique Vapour Trail fait partie de la playlist (malgré le petit raté de « Loz » à la batterie qui obligera le groupe à la recommencer). Magique en live.

Deux albums mythiques

Les albums Nowhere et Going Blank Again sont évidemment représentés en masse. Seul Black Night Crash sera extrait du piètre album Tarantula. Le rendu en live est convaincant mais on l’aurait bien troqué contre un Close My Eyes. De même, Natural Grace sera le seul titre de l’album Carnival Of Light. Le set sera ponctué de quelques titres plus calmes comme Sennen ou Chrome Waves et sa basse baggy où le mélange acoustique/électrique passe parfaitement.
Le quartet termine sur un Drive Blind déflagrateur qui retourne l’Olympia qui n’a plus dû sentir ses murs vibrer de la sorte depuis un moment. Ambiance noire et lumières blanches qui virevoltent de toute part, le groupe se lâche sur une scène d’apocalypse sonore dévastatrice. Le groupe a juste le temps de revenir pour un rappel sur le non moins plaisant Chelsea Girl, un des premiers titres du groupe.

Bravo et merci à Nous Prod pour ce revival !

Les avis sur Twitter vont globalement dans le même sens, à quelques exceptions près :

 

 

 

 

 

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