Live Report – The Lanskies au Divan du Monde le 25 mars 2014

0
288

Ayant prouvé sur disque que ces Français un peu Anglais avaient de l’énergie à revendre, on a voulu voir les tripes qu’ils lâchent sur scène. Et on n’a pas été déçus ! Récit d’un concert ultra dynamique et très familial. Bonne ambiance garantie (et merci Tsugi au passage !)

My Generation

Après un peu de Gorillaz, le quintette entre sur scène dans une salle pas très enthousiaste. Mais il en faudra peu aux Lanskies pour commencer à faire gigoter ce petit monde sur leurs rythmes endiablés. Le Sunny Rose inaugural fait mouche. Au bout de deux titres, le chanteur Lewis Evans, l’Anglais au français parfait, fait tomber la veste et ouvre la chemise. Il est drôle, bavard, en français. Après Fashion Week et Perpendicular, le chanteur balance : « C’est une chanson du nouvel album » et ils envoient leur reprise très groovy de My Generation des Who. On avait entendu cette version en acoustique leur de leur passage à Oui FM. L’adaptation électrique est franchement réussie.

Humour français

L’ami Lewis précise qu’il fallait quelques morceaux calmes dans la setlist, sésames pas si facile à trouver dans le répertoire des Lanskies, mais voilà les 5 compères qui enchaînent sur une version « slow motion » électro-acoustique de 48 Hours. L’adaptation est parfaite et fonctionne à merveille. Après un rapide détour par le premier album (Jesus) vient la séance blagues, le bassiste, puis Lewis qui insiste « S’il y a a des journalistes ou des blogueurs dans la salle, vous pourrez écrire que le bassiste n’est pas drôle !« . C’est fait.

Bank Holiday

Les morceaux de Hot Wave sont bien sûr à l’honneur, comme Romeo, avec une basse un peu trop forte qui devient pataude. Dommage. Mais rapidement le groupe enchaîne sur Move It, tube ultra dansant qui métamorphose la salle. Le groupe quitte la scène quelques secondes pour revenir avec If You Join Us, Anita et deux bombes : la version électrique de 48 Hours et Bank Holiday. Pour finir, le groupe est rejoint par un saxophone et un trombone ainsi que le guitariste de Concrete Knives. Lewis demande à tout le monde de descendre dans le public, qu’il finira par rejoindre rapidement. Le concert se termine dans une bonne humeur ultra dansante, le groupe au milieu des fans qui chante « It’s a bank holiday…« . Manque de bol, il faudra bel et bien aller bosser demain !

Pour suivre les news de rock indé, suivez Merseyside sur Facebook :

http://www.facebook.com/merseysideband