Liam Gallagher – Why Me? Why Not – Warner – Sorti le 21/09/19
Voilà deux mois que le deuxième album solo de mister grande gueule Gallagher est sorti. Je l’ai laissé se reposer, l’ai un peu réécouté, puis plus du tout. Quoi de neuf à Manchester ? Pas grand chose…
Grande gueule, certes, mais sincère. En effet le bonhomme peut énerver. J’avoue que je le trouve plutôt drôle quand on le prend au second degré. Evidemment, selon l’intéressé, cet album est grandiose, encore meilleur que le précédent, As You Were sorti il y a deux ans. On connaît la chanson. Au final, j’en retiens un album assez cool que je réécouterai à l’occasion, sans pour autant en faire un incontournable. On y trouve en effet des tubes honorables, logiquement choisis en single (Shockwave, The River), une bonne dose de balades sincères et réussies (Misunderstood, Alright Now, Once), le groove baggy des Stone Roses (Invisible Sun). Jugez plutôt cet air de ressemblance…
Que Liam Gallagher pique chez les Stone Roses, rien de surprenant. Mais chez Bob Dylan, ça change un peu… On note une belle ressemblance entre Glimmer qui semble avoir piqué son piano à I Want You de Bob Dylan).
Mais cet album, c’est aussi une grosse couche de production musclée pour meubler des compositions pas toujours très inspirées (One Of us et son côté très FM, Halo qui recycle le piano rockabilly déjà pas très glorieux de Bring The Light sur le premier album de Beady Eye :
Logiquement, comme on pouvait s’y attendre, rien de très nouveau, mais rien de vraiment dégueu. L’album s’écoute aisément, le côté un peu surproduit m’a un peu gonflé à la longue, sur ce long album de 50 minutes. Mais on ne va pas s’en cacher : il y a aussi beaucoup plus intéressant en cette fin d’année.
Quelle bière boire en écoutant Why Me? Why Not de Liam Gallagher ?
Pour cet album, j’ai cherché une bière pas trop farfelue, équilibrée, mais justement assez ronde, à l’image de la production de l’album. Je suis resté sur une bière française avec une belle allusion à notre Perfide Albion tant aimée. La Brasserie de la Pleine Lune avec son Lun’ion – Jacques colle parfaitement à cet album. C’est bien fait, équilibré, et même plus intéressant que l’album du père Liam.