Fyle Craft ou l’histoire d’un américain de Portland signé chez Sub Pop pour son deuxième album de rock glam parfois un peu caricatural.
Je ne saurais vous dire comment je suis tombé sur Kyle Craft. Apparemment cet artiste de Portland avait déjà sorti un premier album remarqué. Ben oui, on ne peut pas tout suivre. Et voilà que je me prends Fever Dream Girl en pleine tronche et me retrouve à le réécouter des dizaines de fois ! C’est super rock’n’roll, limite rockabilly, et je retrouve l’énergie et la touche des New York Dolls (dont leur mythique premier album fait partie de mes disques préférés). Et me voilà donc à gober l’album entier comme un gamin, retrouvant des touches de Bowie, et plus récemment, des Lemon Twigs. En mois bien, plus gras, plus lourd.
Kyle Craft, oui mais à petite dose
Tout s’enchaîne avec un très bon rythme, une bonne cohérence globale apportant aussi ses temps calmes (The Rager où l’on imagine parfaitement Kyle Craft au piano en costume blanc, cheveux hirsutes, dans un café. Ah tiens c’est marrant, c’est quasiment la pochette !). Toutefois, je peux comprendre aussi la difficulté que certains pourront avoir avec le côté show/paillettes, parfois très américain, entre le rocker et le crooner pour midinettes avec des morceaux parfois un peu pesants (Sick & Delta Queen, sorte de Dylan/Rodriguez qui part un peu trop en mode Nouvelle Star !) qui dégouline un peu de partout. Donc oui, Kyle Craft de temps en temps, avec parcimonie toutefois.
Quelle bière boire en écoutant Full Circle Nightmare de Kyle Craft ?
J’ai pensé à une bière originale et qui, comme l’album, peut s’avérer un peu écœurante sur la durée : la Stay Puft de la brasserie galloise Tiny Rebel Brewing. Il s’agit d’une bière au chamallow ! Pas fréquent et intéressant à goûter. C’est une brune assez particulière avec son nez un peu rance malgré le côté sucré du chamallow. Et le goût de café s’installe tout doucement.