Les anglais de Gengahr s’étaient fait remarquer avec leur premier album à la patte personnelle. le second opus évite l’écueil de l’album raté, avec un album bien rythmé aux morceaux soigneusement arrangés. Jolie surprise.
J’avais beaucoup aimé le premier album de Gengahr. Le danger de ce deuxième était de tomber dans une mièvrerie tant leur style peut s’avérer dangereux. Au final, il n’en est point et le groupe a su tirer son épingle du jeu avec quelques singles accrocheurs et un ensemble cohérent. Le Before Sunrise inaugural est un bon exemple, basé sur des guitares entêtantes (un peu trop ?), une basse bien dynamique qui apporte du rythme d’entrée. Pas mal de morceaux catchy viennent justement ponctuer l’album (Is This How You Love, Carrion) qui trouve aussi un juste équilibre lorsque le rythme s’atténue en fin de disque (Rising Tides).
On appréciera les gros son de guitares sortis ça-et-là (Whole Again qui rappelle parfois Pablo Honey de Radiohead, Burning Air) apportant à l’album une belle envergure, et évitant par la même occasion de faire passer la voix de Felix le chanteur, pour de niais miaulements. Non justement, le groupe a très bien géré cette globalité pour un album franchement plaisant sans être incontournable.
Quelle bière en écoutant Where Wildness Grows de Gengahr ?
Les solutions sont nombreuses et l’arrivée du printemps suggère facilement une bière légère, mais « racée ». AM:PM de la brasserie anglaise Thornbridge ira très bien avec sa belle couleur orangée, ses belles notes d’agrumes portée par les houblons aromatiques. L’amertume lui apportera une bonne persistance. Valeur sûre.
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