Gandi Lake est un groupe de Caen, qui, une fois n’est pas coutume, a été révélé aux Transmusicales de Rennes. Une valeur sûre, donc… à surveiller de près en 2017.
Mail de promo
L’histoire commence comme ça : je reçois un mail pour la promo de Gandi Lake. Je zappe, une fois, puis 2, puis 3 fois. A chaque relance je zappe. Et puis un soir, lendemain de l’élection de Trump, va savoir pourquoi, je retombe sur ces trois mails de relance : « As-tu écouté Gandi Lake ? » Et bim ! Je tombe dans le panneau.
On se prend au jeu
Them de Gandi Lake a beau être un EP de 4 morceaux, le coup de cœur est quand même là ! Même si je trouve que l’EP ne devrait pas commencer par The Insider, trop calme, trop personnel, les arrangements, l’ambiance, ces synthés et riff de guitares en arrière-plan témoignent d’un bel arrangement qui donne envie d’écouter la suite.
La suite, c’est White Lines, un tube imparable qui commence par une basse groovy sur un morceau qui se révèle beaucoup plus psychédélique et oppressant avec sa basse répétitive… avant de finir sur un maelström psyché avec des instruments farfelus qui ressemblent à des guimbardes. Les deux autres titres ne sont absolument pas dénués d’intérêt, entre Fearless qui regorge de subtilités dissimulées ça-et-là sur des claviers que ne renieraient pas Tame Impala. L’addiction pop que propose Winchester pour finir permet de profiter encore un peu de l’étendue des talents de ce groupe sur un titre qui peut évoquer dEUS. Une vraie belle surprise comme on les aime !
En concert le jeudi 10 novembre à l’Espace B à Paris avec les excellents Italian Boyfriend.
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