DBFC – Jenks – « We’re not a band, we’re a club »

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DBFC Jenks

DBFC

Mélangeant habilement rock et électro dansante inspirés par les gloires 90’s de Manchester, le duo franco-anglais DBFC claque une galette de tubes taillés pour se tortiller.

DBFC, de Kitsuné à Jagwar Ma

Au début, j’avais titré cette chronique : « DBFC, dans le sillon de Jagwar Ma ». Le titre aurait été réducteur car DBFC existait avant Jagwar Ma, mais pas tout à fait sous cette forme. Derrière cet acronyme, on retrouve Bertrand Lacombe, un français plus connu sous le nom de Dombrance qui s’est fait connaître par ses titres taillés pour le dancefloor et la branchitude du label Kitsuné.

Et donc Dombrance monte ce projet avec David Shaw, autre faiseur de tubes pour dancefloors branchés. Donc pas tout à fait l’univers souvent défendu sur ces pages. Et pourtant…

Beat lent et dansant

DBFC naît donc sous des auspices propres au clubbing, et c’est bien vers là que va le groupe, estampillant fièrement « We’re not a band, we’re a club ». Au final, ce n’est même pas par cette accroche que je suis tombé sur cet album, mais sans doute par le titre inaugural et éponyme. Une guitare claire qui décline quelques accords résonnants sur lesquels vient se coller un beat assez lent et pourtant terriblement dansant.

Je pense directement à Jagwar Ma, et par association, à tous ces rythmes qui ont façonné Manchester avec la Hacienda. Il me revient en tête ce remix de My Bloody Valentine par Andy Wheatherall.

Et c’est justement là que DBFC va puiser son inspiration, certes non empreinte d’un certain revival 90’s, malgré quelques allusions 60’s (« You really got me, you really got me now » sur Bad River.) Nous sommes début juin et bim, me voilà dans le tourbillon DBFC à me tortiller sur ces beats ultra accrocheurs. L’album m’accompagnera tout l’été.

Naviguant aisément entre rock et électro dansante, DBFC décline ses petites pépites tout au long de cette heure de clubbing que constitue Jenks.

On est balancés entre Jagwar Ma, New Order (pour les titres dansants) et Death In Vegas pour les titres plus calmes. Jenks est une galette complète, au rythme parfois infernal et suffocant (exemple sur The Ride) ou franchement électro (Autonomic), rappelant l’électro dansante des années 2000. Je pense notamment aux Rythmes Digitales.


Indéniablement le coup de cœur de l’été. Pour ne rien gâcher, DBFC est (évidemment) une vraie machine à danser en live. La preuve par l’exemple !

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