Best of albums 2016

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Et voilà, l’heure des bilans et autres classements est arrivée. Ici, pas de top 10 20 ou 50… Juste une sélection de disques qui ont beaucoup tourné chez Merseyside. 11 sortent du lot, mais une petite vingtaine vient s’y greffer, avec même des EP dedans. Rôôô, Merseyside qui ne respecte pas les règles des classements…

Alors oui, comme chaque année, chacun ira de son petit commentaire. Quoi, il n’y a pas Bowie ou Radiohead en numéro 1 ? Eh ouais, peu importe les classements bien pensants pour la hype. Voilà, par ordre alphabétique, les albums que j’ai beaucoup écoutés cette année.

PETE ASTOR est un vétéran de la pure indie pop que l’on aime défendre sur ces pages. Alors qu’il officie en solo aujourd’hui, il s’est fait remarquer dans les années 80 avec deux groupes : The Loft et The Weather Prophets, deux groupes signés chez Creation, le mythique label d’Alan McGee qui signera plus tard Oasis (entre autres).

BLACK PEACHES : Voilà que l’un des mecs de Hot Chip prend la poudre d’escampette pour fonder Black Peaches et livrer l’un des albums les plus foutraques, mais aussi les plus réjouissants de l’année. Faisait la part belle à de nombreuses influences rétro, l’album y va de son petit riff bien dosé dans tous les coins. Lire la chronique complète.

CAR SEAT HEADREST est un condensé parfait de l’indie pop 90’s, réunissant avec une facilité déconcertante les Pixies, les Strokes, ou Pavement. Un premier album studio après 11 albums enrgeistrés dans sa cave. On s’en réjouissait, on a été servi !

DRUGDEALER : un album de songwriting foutraque associant des noms déjantés bien connus (Ariel Pink, Mac Demarco) pour une folk psyché décousue mais addictive.

EZTV : Et si les Américains de EZTV étaient les nouveaux Teenage Fanclub ? Voilà l’impression qui se dégage de leur excellent deuxième album avec une belle maîtrise des compositions et des harmonies. Lire la chronique complète.

FAI BABA : quatrième album pour les Suisses qui ont marqué les Transmusicales de Rennes cette année. Un album psyché super bien gaulé, vif et inspiré. Tame Impala devrait en prendre de la graine.

THE OUTS : Comment imaginer que deux jeunes brésiliens qui sortent leur premier album, chanté en portugais, puissent livrer l’une des galettes les plus intéressantes de l’année ? En 9 titres de 36 minutes, les gamins de The Outs foutent une claque à tous les rejetons de la fratrie Gallagher and co. A leurs héritiers aussi. Lire la chronique complète.

ANDY SHAUF : le canadien a été une véritable révélation. Son album un est tour de force de songwriting avec de merveilleux arrangements. Un très beau disque qui a une consistance folle. Nul doute que celui-là tournera encore longtemps sur nos platines.

TOY : Là où Toy s’affichait comme un disciple de The Horrors sur ses premiers albums, force est de constater que le groupe londonien vient affirmer un statut de groupe de référence qui lui va à ravir. Une touche plus directe, voire pop, mélangeant shoegaze et psyché. Lire la chronique complète.

ULRIKA SPACEK : On pourrait passer à côté de ce premier album des londoniens d’Ulrika Spacek, le classant rapidement dans la catégorie des groupes à guitares et un certain revival noisy. On pourrait. Mais l’album se révèle plus fouillé, plus abouti, plus subtile qu’un simple revival noisy. Lire la chronique complète.

VOLAGE : Pas facile de se lancer sur un terrain nouveau au cours d’une si jeune carrière. Mais quelle surprise que ce Coffee Dreamer ! En 6 titres et 22 minutes, le groupe donne un panache fou à des compositions qui semblent taillées pour ce format acoustique. Et pourtant, il ne s’agit « que » de reprises de leurs titres électriques. Rien de révolutionnaire, mais c’est tellement bien fait qu’on s’y accroche comme un arapède ! Lire la chronique complète.

Et aussi

Quelques albums sont passés à la moulinette chronique :

Aliocha / DIIV / El Botcho / Hookspine / Jagwar Ma / Mexxrissey / The Crumble Factory / The Madcaps

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