Porté par le tube Limousine, single imparable et redoutablement efficace, le groupe de Londres mettait la barre très haut pour son premier album, certes réjouissant, mais loin de la teneur de ce single pétaradant. Quoique…
Beach Baby, bouffée d’air frais
J’ai eu le sentiment au début d’un album en deçà de la puissance de son single Limousine. Avant de le réécouter. Plusieurs fois, à des moments différents. Et de changer d’avis. Car ce premier album est une véritable bouffée d’air frais qui parvient à apporter son lot de petites nouveautés au milieu d’albums qui peuvent tous se ressembler un peu.
On retrouve sur cet album une sonorité constante et propre au groupe. Une certaine unité très appréciable. Dans la lignée de Limousine, Lost Soul ou No Mind No Money fonctionnent parfaitement.
Guitares chaudes, synthés discrets pour porter le tout, une voix à la Gruff Rhys des Super Furry Animals (flagrant sur Sleeperhead, un tube tout en rythme aussi puissant que Limousine).
Si l’on peut noter quelques baisses de forme (Bug Eyed pas toujours d’un super goût et qui tourne un peu en rond), on trouve de nombreux moments de réjouissances, comme Powderbaby et ses jolies modulations de tonalité.
Beach Baby évite la caricature
Beach Baby parvient à proposer un album très pop, qui pourrait sonner déjà vu, mais qui révèle plutôt un joli sens de la composition renforcé par une production habile, qui sent parfois les années 80 sans pour autant tomber dans la caricature. L’album à écouter toutes vitres ouvertes sur la route des vacances. Ou de la rentrée.
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