Les 50 meilleurs albums de 2010 en quelques lignes et en écoute partielle. Voilà les dix derniers du classement.
Méconnu en France, ce groupe de Portland a pourtant sa petite renommée dans le circuit indé américain et sort son cinquième album. Autrefois sur le label mythique SubPop, The Thermals nous livrent une powerpop plaisante à cheval entre l’esprit des Ramones et les riffs des Strokes.
The Thermals – I Don’t Believe You
Repérés par le single Let’s Go Surfing sur le très bon EP Summertime sorti en 2009, The Drums annonçait cette fraîcheur de New York que l’on espérait plus du côté de la perfide Albion et des cendres de Factory Records. Ancré dans les années 80 évoquant Cure ou New Order, l’album, bien que plaisant, peine à convaincre sur la durée mais fait preuve d’un recyclage électro-pop qui mérite tout à fait sa place dans les albums à retenir en 2010.
The Drums – Let’s Go Surfing
A la retraite du laborieux combo Panic At The Disco, Ryan Ross et Jon Walker tentent une nouvelle aventure marquée des couleurs de la Californie nostalgique des Beach Boys. Plaisant et ensoleillé.
The Young Veins – Take A Vacation!
Rock farfelu, déjanté et pourtant pas si bancal, voilà la recette de ce combo américain (originaire d’Athens, comme REM) qui n’hésite pas à partir dans des délires sonores loufoques qui confèrent à cet album un véritable intérêt. A écouter plusieurs fois avant d’en percevoir la réelle saveur.
Of Montreal – Coquet Coquette
Originaire de Californie mais désormais installés à New York, les Morning Benders ont porté leurs morceaux en première partie de Grizzly Bear ou encore Broken Bells. Big Echo est à la fois mélancolique et entraînant, quoique parfois répétitif.
La femme de Jack White (White Stripes) réussit avec brio à laisser de côté sa carrière de mannequin. Un folk noir et mélancolique pourtant pas déprimant. Lire la chronique de son passage à Paris.
Karen Elson – The Ghost Who Walks
Les vétérans écossais reviennent après cinq ans d’absence avec une recette inchangée, celle des pop songs classiques mais classieuses et parfaitement maîtrisées. Pas forcément à la hauteur des albums du passé, Shadows incarne néanmoins cette subtilité écossaise tant reconnaissable et souvent jouissive.
Teenage Fanclub-Sometimes I Don t Need to Believe in Anything
Du rock garage au sens propre du terme. Des riffs un peu crado, une voix enregistrée à la va-vite. Et pourtant la formule marche bien. Le trio d’Austin (Texas) lâche 16 morceaux faciles mais attachants.
Harlem – Gay Human Bones
Adulé par des figures de la britpop comme Noel Gallagher (Oasis) ou Alex Turner (Arctic Monkeys, Last Shadow Puppets), The Coral est un groupe dont le respect est légitime. Une discographie exemplaire, un sens du songwriting indéniable. Dommage que ce Butterfly House baisse un peu sur l’échelle de la qualité dont The Coral reste quoiqu’il arrive un des fervents représentants.
The Coral – More Than A Lover
Annoncés comme la déferlante 2010, Two Door Cinema Club a su se faire connaître hors de son Irlande natale par des morceaux électro-rock tendances et rythmés, à l’image de Something Good Can Work que les Français ont longuement entendu pendant la coupe du monde de foot. L’album expéditif s’écoute volontiers.
Two Door Cinema Club – Something Good Can Work