Revue de concert : Kasabian à l’Olympia le 8 février 2010

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Le groupe anglais se produisait lundi soir à l’Olympia pour présenter les compositions de l’album West Ryder Pauper Launatic Asylum. Récit de l’excellente prestation de cette puissante machine à tubes taillés pour les stades.

Machine à tubes

21 heures précises, le groupe entre sur scène et entame le set avec Julie & the Mothman, la face B de Underdog, le starter de cette tournée qui ne fait qu’annoncer l’ouragan de tubes qui va suivre. Bingo, on enchaine avec Underdog, le public est conquis, l’ambiance se fait déjà de plus en plus chaude… Tom Meighan, cheveux courts désormais, est dans une forme olympique et, en plus de flatter son ego, chauffe le public en gesticulant dans tous les sens, lance des « put your hands up in the air » à tout va, se fait acclamer sur le devant de la scène comme le messie. Et cela va même crescendo. Troisième titre et troisième tube avec Where Did All The Love Go puis Swarfiga. On est bien sur le West Ryder Tour, pas de doute.

La suite n’est pas déplaisante pour autant avec Shoot The Runner, un classique parmi les classiques de Kasabian. Le public exulte. Tom est très communiquant, parle au public (beaucoup d’anglais) et enchaîne les morceaux. Le fantôme des Stone Roses et surtout de Bobbie Gillespie de Primal Scream n’est jamais loin, surtout sur Stuntman où l’Olympia prend des airs de dancefloor géant, comme sur Vlad The Impaler lors du rappel. Le groupe finit sur Club Foot, d’une puissance phénoménale.

Maillot de foot

Quoi ? Pas de Fire ? Non, impossible… Le groupe est encore en backstage mais revient quelques minutes après avec une nouvelle tenue pour Tom : le tout nouveau maillot de foot de l’équipe d’Angleterre pour la Coupe du Monde 2010 ! Sifflements français, acclamations anglaises, forcément. Histoire de mettre tout le monde d’accord, le groupe lance Fire ! Ambiance de folie, tout le monde chante et danse comme s’il s’agissait d’un tube d’il y a dix ans ! Après Vlad The Impaler, le groupe termine sur un L.S.F au refrain sacrément entêtant au point que même lumières rallumées, la salle chante encore, jusqu’à la sortie dans le hall de l’Olympia où les anglais déchaînés nous font comprendre comment doit se passer un concert de Kasabian !

Backstage

Si vous voulez savoir ce qui s’est passé en backstage de l’Olympia, Umbro était là pour assurer le coup de pub :

Kasabian Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2010
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2 Commentaires

  1. Hello,
    Super concert effectivement! juste enorme
    Kasabian est un savant mélange de rock efficace (et donc pour les stades…) mais en meme temps tres original au niveau de la recherche musicale. Un pur régale dont seul les anglais ont le secret!

    merci pour l’article et a+

    PS: c’est la coupe du monde 2010 et non l’Euro…

  2. Merci Romain pour la correction, je ne sais pas ce qui m’a pris de mettre Euro 2010 et non Coupe du Monde !
    Je pense cependant que Kasabian est plus recherché que ce que tu as l’air de dire… 😉